Broutards Les cotations des femelles se replient
L’animation commerciale reste déprimée dans les mâles, où les éleveurs de broutards sont contraints de vendre leurs animaux à la saison, quel que soit le prix de vente. La quasi-absence de marchés à l’exportation, autres que l’Italie, ne laisse aux éleveurs aucune prise dans les négociations. Sur le marché intérieur, l’intérêt des engraisseurs reste faible, faute de visibilité suffisante dans ce contexte de crise sanitaire.
Vous devez vous inscrire pour consulter librement tous les articles.
Sur les cadrans de Moulins-Engilbert ou de Châteaumeillant, les charolais U de 350/400 kg se négocient entre 2,30 et 2,45 €/kg vif (contre des cotations établies à 2,75 € il y a un an) et les sujets de 400/450 kg se valorisent autour de 2,30 €.
Les mâles limousins résistent mieux à la pression tarifaire à condition qu’ils soient vaccinés FCO 4/8 à plus de 60 jours. À Ussel, les animaux de conformation U de 350/400 kg se vendent 2,73 € de moyenne.
Du côté des croisés à Mauriac, le marasme se poursuit. Les sujets de 350/400 kg affichent environ 2,20 €.
Dans les femelles, après une bonne tenue des prix ces dernières semaines, le commerce se tend sous la pression des engraisseurs italiens, qui profitent d’une offre ponctuellement plus étoffée. Les tarifs se replient sur l’ensemble des marchés et pour toutes les catégories de marchandise. À Moulins-Engilbert, la cotation des femelles charolaises baisse à 2,65 € et celle des limousines d’Ussel, à 2,76 €.
[summary id = "10041"]
Pour accéder à l'ensembles nos offres :